Anciennement la Coupe Rogers

Andreescu met la table pour une rencontre avec Pliskova en quart de finale

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8 août, 2019
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Rien, pas même la pluie, n’aurait pu gâcher la journée de Bianca Andreescu à la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale.

Après un retard causé par la pluie, l’adolescente de 19 ans de Mississauga, en Ontario, a brillé de tous ses feux pour vaincre la cinquième mondiale Kiki Bertens pour la première fois de sa carrière, éliminant la Néerlandaise en des comptes de 6-1, 6-7 (6) et 6-4. Bertens est parvenue à effacer trois balles de match avant qu’Andreescu ne scelle l’issue de la rencontre près de trois heures et demie après avoir sauté sur le terrain. La Canadienne met donc ainsi la table pour un affrontement de quart de finale avec la troisième tête de série Karolina Pliskova, dans ce qui promet d’être un duel électrisant.  

Les talents d’Andreescu ont été pleinement mis en valeur jeudi après-midi, surtout à la manche initiale. L’adolescente accumulait les points à la force de ses coups droits gagnants et de ses délicats amortis, réaffirmant l’idée qu’Andreescu ne produit jamais deux coups consécutifs identiques afin de déstabiliser ces adversaires.

Cela pourrait poser problème à Pliskova, vendredi. En plus d’avoir l’avantage du terrain, vendredi, Andreescu a dominé les joueuses du Top 10 cette année. En effet, en comptant sa plus récente victoire aux dépens de Bertens, Bianca possède une fiche parfaite de cinq gains face à des rivales de ce groupe sélect. Bien qu’elle participera aux quarts de finale de la Coupe Rogers pour la première fois, Andreescu ne devrait pas être impressionnée par l’occasion.

De l’autre côté, la troisième meilleure raquette mondiale présentera son lot de défis pour la Canadienne. Dans son gain de 6-3 et 7-5 face à Anett Kontaveit, Pliskova s’est appuyée sur sa puissance, remportant 80 % de ses premières balles de service et produisant six aces. Tout le monde sait que Pliskova possède l’un des meilleurs services du circuit. Avant l’épreuve de Toronto, elle en avait produit 346 depuis le début de la saison, soit 17 de plus que sa plus proche rivale (Bertens).

Pliskova est aussi une joueuse aguerrie dont la feuille de roule comprend cinq trophées de la WTA et six présences au tableau principal de la Coupe Rogers. Toutefois, elle n’a jamais atteint le carré d’as au Canada. C’est en 2017 qu’elle a signé son meilleur résultat à la Coupe Rogers de Toronto en se qualifiant pour les quarts de finale avant de s’incliner aux mains de Caroline Wozniacki.

Si Pliskova parvient à se départir d’Andreescu pour accéder à sa première demi-finale de la Coupe Rogers, elle aurait une chance de devenir la nouvelle numéro un mondiale.

SVITOLINA PROLONGE SA SÉQUENCE VICTORIEUSE À TORONTO

En parlant de 2017, la dernière championne à Toronto a également atteint les quarts de finale, jeudi. Dans un duel d’anciennes gagnantes, la septième mondiale Elina Svitolina a mis fin au parcours de Belinda Bencic par la marque de 6-4 et 6-2. L’Ukrainienne remportait ainsi son septième match consécutif à Toronto.

Contrairement à ce que suggère le pointage, Svitolina n’a pas eu la partie facile. En plus des quatre balles de match bousillées et de l’arrêt de 90 minutes en raison de la pluie, l’Ukrainienne était ennuyée par sa cheville au début de la rencontre qui a nécessité l’intervention du soigneur. Elle a ensuite admis qu’elle ressentira probablement un peu d’inconfort pour son quart de finale de vendredi contre Sofia Kenin.

L’Américaine pourrait toutefois être prête à causer une autre surprise. En effet, elle a impressionné en ne mettant que 57 minutes à se départir de l’Ukrainienne Dayana Yastremska en deux manches identiques de 6-2. Depuis quelques mois, Kenin a le vent en poupe. Un peu plus tôt cette semaine, elle a signé la plus importante victoire de sa carrière en infligeant un revers de 6-7(5), 6-3 et 6-4 à la numéro un mondiale Ashleigh Barty.

La feuille de route de Kenin comprend également quatre gains aux dépens de joueuses du Top 10 cette année. Outre Barty, l’Américaine de 20 ans de la Floride, avait eu raison de Serena Williams au troisième tour de Roland-Garros. Il est évident qu’elle n’est pas intimidée par les grandes scènes ni les grandes joueuses, ce qui pourrait être très dangereux pour Svitolina, vendredi.

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