Derrière la ligne de fond Cashmere : La jeune Serena voit son héroïne en action

L’histoire d’une super fan de Serena Williams se termine en beauté à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers.

Francilia Odame a grandi sur Shoreham Drive, dans la collectivité de Jane/Finch, à un jet de pierre du site de l’Omnium Banque Nationale. Mordue de Serena Williams, elle a amené deux de ses jeunes filles au tournoi pour #Ressentirletennis, et pour avoir la chance de voir Williams en action à Toronto pour la dernière fois. Mme Odame, qui enseigne au primaire, se réjouit que le tournoi ait lieu dans sa cour.

« C’est mon quartier, et voir des compétitions comme celle-ci se dérouler ici, ça m’émeut beaucoup, avoue Mme Odame, qui dirige également une entreprise de conception d’événements. C’est phénoménal. J’espère que d’autres enfants des quartiers défavorisés assisteront au tournoi. Nous sommes des fans finies de Serena. Et comme elle prend sa retraite, nous voulions être sûres de la voir une dernière fois pour l’encourager. »

Mme Odame a donc assisté au tournoi mercredi avec Sariyah, 4 ans, et Serena, 5 ans. Les Odame ont cinq enfants et ont soigneusement choisi le nom de chacun pour représenter quelque chose de significatif pour eux. Les noms des trois garçons commencent par la lettre « J » et ceux des filles par la lettre « S ». Vous avez sans doute deviné qui a inspiré le nom de leur fille de cinq ans.

« J’ai toujours donné à mes enfants le nom d’une personne qui m’inspire ou d’une personne à laquelle nous pouvons nous identifier en tant que famille. Le fait de connaître l’histoire (de la famille Williams), d’où elle vient et ce qu’elle a pu réaliser, me rappelle ma propre force. C’est ce qui m’a poussée à appeler ma fille Serena. Pour qu’elle sache qu’on peut tout réussir. »

Mme Odame est originaire du Ghana, en Afrique de l’Ouest, et est arrivée au Canada à l’âge de six ans. Ce sont les sœurs Williams qui l’ont motivée à essayer le tennis lorsqu’elle étudiait à l’Université York. Elle a développé une passion pour ce sport et joue encore aujourd’hui. Sa fille Serena vient de commencer à jouer et ce sera au tour de Sariyah l’an prochain.

« Le simple fait de voir d’où je viens pour ensuite devenir enseignante et dirigeante d’une entreprise de plusieurs millions de dollars a été phénoménal pour moi. Pouvoir construire, accomplir et réaliser ses rêves est remarquable. »

Ses enfants ont appris l’existence des sœurs Williams grâce au film « La Méthode Williams », produit par les deux sœurs. Leur jeune partisane sait exactement ce qu’elle a le plus aimé de ce film.

« Tout », a déclaré Serena.