Bienvenue à En Route vers la Coupe Rogers, un récapitulatif sur l’action de la WTA Tour avant l’édition 2019 de la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale, qui aura lieu du 3 au 11 août, au Sobeys Stadium de Toronto.
Le compte à rebours est officiellement commencé. Dans 10 jours seulement, les plus grandes vedettes de la WTA atterriront à Toronto pour le tournoi le plus important du Canada. Quelles joueuses seront de la partie ? Qui est votre favorite ? Et que pouvons-nous attendre de nos Canadiennes ?
LE TABLEAU LE PLUS RELEVÉ DE L’HISTOIRE DE LA COUPE ROGERS
L’édition 2019 de la Coupe Rogers s’annonce comme l’une des meilleures des récentes années.
Alors que 38 des 39 premières mondiales ont confirmé leur présence, le tableau de cette année est sans contredit le plus relevé de l’histoire du tournoi. Parmi les vedettes qui feront partie du tableau principal, mentionnons la numéro un mondiale et championne en titre de Roland-Garros Ashleigh Barty, la nouvelle championne de Wimbledon Simona Halep et la triple lauréate de la Coupe Rogers Serena Williams.
La joueuse de 37 ans sera de retour à Toronto pour la première fois en quatre ans. À sa dernière présence à la Coupe Rogers, en 2015, Williams a subi sa deuxième défaite de la saison, s’inclinant aux mains de l’éventuelle championne Belinda Bencic en demi-finale. Avant ce tournoi, elle avait conquis quatre Grands Chelems d’affilée.
Il n’y a aucun doute là-dessus. Williams a hâte d’égaler le record de 24 titres de Grands Chelems de Margaret Court — il ne lui en manque qu’un seul. Une bonne prestation sur les terrains de Toronto pourrait lui donner l’élan dont elle a besoin avant les Internationaux des États-Unis.
L’Américaine sera toutefois confrontée à des rivales de taille, notamment la détentrice de deux couronnes de Grands Chelems Naomi Osaka, l’ancienne championne de la Coupe Rogers Elina Svitolina et la Canadienne Bianca Andreescu.
Le tableau des qualifications sera également de très grande qualité et des joueuses comme l’ex-numéro un Victoria Azarenka, la demi-finaliste de Wimbledon Barbora Strycova et l’ex-représentante du Top 10 CoCo Vandeweghe pourraient très bien sortir du lot et causer quelques surprises.
PERFORMANCE HISTORIQUE DE HALEP À WIMBLEDON
Ce fut un autre couronnement pour la championne en titre de la Coupe Rogers Simona Halep.
Après avoir réalisé l’une des meilleures performances jamais vues lors d’une finale féminine à Wimbledon, Halep a été accueillie en héros dans son pays natal, la Roumanie, pour une deuxième année consécutive.
Il y a un peu plus de 12 mois, la ville de Bucarest a organisé pour Halep l’une des plus grandes fêtes que le pays ait jamais connues. Tout cela dans la foulée de la conquête de son premier titre d’un tournoi du Grand Chelem sur la terre battue de Roland-Garros.
Cette fois, Halep a exposé son tout nouveau trophée — le Venus Rosewater Dish — devant 30 000 amateurs. La joueuse de 27 ans a réussi à remporter le trophée emblématique en se débarrassant de Williams en moins d’une heure.
Lors de la finale, Halep n’a commis que trois fautes directes, ce qui est le plus petit nombre jamais enregistré dans une finale féminine de simple au All England Club. Au cours de la quinzaine, n’a concédé qu’une seule manche en sept duels avant de devenir la première Roumaine à être couronnée à Wimbledon. La quatrième mondiale semble donc en pleine forme pour partir à la défense de son titre de la Coupe Rogers.
LE CONTINGENT CANADIEN
Si Félix Auger-Aliassime, Denis Shapovalov et Milos Raonic ont fait les manchettes en début de tournoi, c’est Gabriela Dabrowski qui s’est le plus illustrée au All England Club.
La joueuse de 27 ans d’Ottawa est devenue la première Canadienne en plus de 30 ans à participer à la finale du double féminin d’une épreuve du Grand Chelem. La première depuis Jill Hetherington, vaincue au match ultime des Internationaux d’Australie de 1989. Si Dabrowski a subi le même sort que sa compatriote aux côtés de sa partenaire Yifan Xu, cela reste une réalisation importante pour le tandem canado-chinois. Ce résultat est leur meilleur en tournois du Grand Chelem, améliorant ainsi leur carré d’as de l’an dernier, à Wimbledon.
Eugenie Bouchard a également fait de son mieux à Wimbledon alors qu’elle se remettait d’une blessure abdominale qui la tracasse depuis le mois de mars. La Montréalaise est tombée au premier tour, mais a dit qu’elle n’avait pas ressenti de douleur pour la première fois depuis des mois. Elle était aussi persuadée que son jeu allait dans la bonne direction, disant qu’il était « un peu trop tôt pour pousser aussi loin que je le voudrais, mais je serai en super forme aux Internationaux des États-Unis. »
Bianca Andreescu est une autre Canadienne qui aura à cœur de faire de même. La native de Mississauga tente de se remettre d’une blessure qui l’a empêchée de prendre part à Wimbledon. La jeune joueuse de 19 ans a hâte de revenir sur les terrains et devrait être prête pour la Coupe Rogers et son premier match devant ses partisans le mardi 6 août, en soirée.
Deux autres représentantes de l’unifolié, Leylah Annie Fernandez et Rebecca Marino, espèrent obtenir un laissez-passer pour la Coupe Rogers. Fernandez, qui est âgée de 16 ans, s’est démarquée au cours des trois dernières semaines de tournois canadiens. En effet, la championne junior de Roland-Garros a conquis son premier titre professionnel de simple au Challenger de Gatineau au lendemain de son triomphe en double avec Marino.