Anciennement la Coupe Rogers

Raducanu écrit une page de l’histoire, Medvedev l’empêche de se produire

15 septembre, 2021

L’édition 2021 des Internationaux des États-Unis aura marqué les esprits.

Le dernier tournoi du Grand Chelem de la saison a regorgé de rebondissements inattendus qui ont assurément gardé les amateurs de tennis en haleine pendant toute la quinzaine. Des parcours magiques d’adolescentes, une quête du Grand Chelem calendaire et des victoires historiques ont marqué le Grand Chelem new-yorkais.   

Chez les femmes, la favorite Ashleigh Barty et la troisième tête de série Naomi Osaka, ont été éliminées dès le troisième tour. Barty, numéro un mondiale, s’est inclinée face à l’Américaine Shelby Rogers, tandis que la double championne du tournoi, Osaka, tombait aux mains de la 73e mondiale, la Canadienne Leylah Fernandez.

Fernandez, qui a célébré son 19e anniversaire de naissance le deuxième lundi du tournoi, a continué de s’illustrer et a pris la mesure de la cinquième mondiale Elina Svitolina et de la deuxième Aryna Sabalenka en route vers la finale. Elle est ainsi devenue à troisième joueuse de l’ère ouverte à battre trois des cinq premières têtes d’affiche dans la même édition des Internationaux des États-Unis.

La jeune et intrépide Canadienne n’était pas la seule à faire couler de l’encre, car Emma Raducanu — une Britannique de 18 ans issue des qualifications — a remporté dix matchs consécutifs dans concéder de manche pour s’emparer du prestigieux trophée. Elle a dominé la finale dans le stade Arthur Ashe en disposant de Fernandez en des comptes de 6-4 et 6-3.

La championne de 2021 est entrée dans l’histoire en devenant la première qualifiée de l’ère ouverte à remporter un tournoi du Grand Chelem.   

Alors que Raducanu mettait la main sur le premier titre de sa carrière, Novak Djokovic espérait ajouter une 85e couronne à son palmarès, mais surtout son 21e en tournois du Grand Chelem.

Les surprises ont été moins nombreuses du côté masculin, car le carré d’as était composé du numéro un mondial Djokovic, du numéro deux Daniil Medvedev, du numéro quatre Alexander Zverev et de Félix Auger-Aliassime, qui occupait alors le 15e échelon.

Stefanos Tsitsipas, troisième mondial, est le seul du Top 4 qui manquait au carré d’as, car il avait été surpris au troisième tour par le jeune Carlos Alcaraz, qui a ensuite dû abandonner son quart de finale contre Auger-Aliassime en raison d’une blessure.

Malgré tous les succès des adolescents cette année à Flushing Meadows, tous les yeux étaient rivés sur Djokovic qui tentait de remporter un Grand Chelem calendaire (les quatre épreuves du Grand Chelem la même année) et un 21e titre majeur (le plus grand nombre jamais atteint en simple masculin).

En demi-finale, Medvedev, champion en titre de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, a eu raison d’Auger-Aliassime en trois manches pour accéder à sa troisième finale d’un Grand Chelem et à sa deuxième de l’année. Quant à Djokovic, il a eu besoin de cinq manches pour se départir de Zverev.

Réaliser un Grand Chelem calendaire aurait donné à Djokovic un solide argumentaire pour devenir le GOAT (Greatest Of All Times ou le meilleur de tous les temps). Mais le Russe de 25 a surpris Djokovic et le monde entier dimanche, en s’imposant 6-4, 6-4 et 6-4.

Tous les amateurs de tennis veulent savoir quand le Big 3 passera le flambeau à la prochaine génération. Il semblerait que la relève de la garde a déjà commencé.

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