Anciennement la Coupe Rogers

UNE COMPÉTITION RELEVÉE MALGRÉ QUELQUES DÉSISTEMENTS

5 août, 2021

La vraie semaine de suspense pour une organisation de tennis n’est pas vraiment celle du tournoi, mais la précédente comme c’est le cas actuellement à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers.

La réalité se confirme avec les plus récentes nouvelles concernant Naomi Osaka, Sofia Kenin et Iga Swiatek qui ne seront pas en mesure de jouer à Montréal.

Heureusement, les vedettes du tennis féminin sont encore six parmi le Top 10 et treize parmi les vingt premières du classement mondial. On peut donc parler d’une compétition très alléchante au Stade IGA dont le tirage a lieu samedi. Il s’agit du premier rendez-vous du WTA 1000 en route vers les Internationaux des États-Unis.

Qui de mieux pour comprendre Eugène Lapierre que son prédécesseur Richard Legendre ?

« Les jours avant le tirage du tableau principal, on espère toujours que le téléphone ne sonne pas pour éviter les mauvaises nouvelles concernant les forfaits, mais disons qu’il vaut toujours mieux garder l’appareil proche… au cas où », déclare-t-il.

À ses années comme directeur, Richard a bien sûr eu à vivre pareille situation… et plus d’une fois. Parfois même, à retardement !

« De toutes les époques, il y a eu des annulations. Moi, le pire souvenir, c’est au lendemain du tirage lorsque Serena a annoncé qu’elle ne jouerait finalement pas à Montréal », se souvient-il encore très bien.

LA FAUTE DU CALENDRIER

Des règles ont été mises en place par la WTA comme par l’ATP d’ailleurs pour contrer les désistements, mais bon, on ne peut pas les éviter tous.

Legendre pointe du doigt le calendrier surchargé. C’est d’autant plus difficile en cette année olympique, puisque Montréal suit Tokyo… qui n’est pas exactement à la porte.  

« Les blessures sont aussi un état de fait au tennis. On joue tellement. Notre sport demeure toujours le seul à ne pas faire de pause avec, comme résultat, que les problèmes physiques se multiplient sans qu’on puisse les soigner », estime-t-il. 

L’IMPORTANCE DE LA RELANCE

Bien qu’il ait depuis ce temps transité par la politique avant d’aller au soccer pour y construire le Stade Saputo, Richard Legendre maintient toujours un grand attachement envers le tennis et, bien sûr, il compte se rendre au Stade IGA la semaine prochaine.

Il offre deux bonnes raisons, une sportive et l’autre économique. 

« Les temps ont changé. Il y a tellement de bonnes jeunes joueuses de haut niveau qu’on ne devrait plus se soucier des absences. La qualité du spectacle est toujours assurée », affirme-t-il.

« Il importe aussi de redémarrer le tennis à Montréal. Voilà quand même deux ans que nous sommes privés des grands tournois. Ilfaut que tout reprenne pour relancer le tennis et d’autres événements majeurs dans divers domaines », insiste-t-il.

CITATION 

Le mot de la fin revient à Claude Savard, Monsieur $$$ à Tennis Canada puisqu’il est le vice-président des partenariats d’affaires.

« L’essentiel cette année n’est-il pas d’avoir un tournoi (5000 personnes par session) ? », tranche-t-il.  

Profitons-en en effet !   

QUI EST LÀ ?

Photo : Storms Media Group / Miami Gardens, FL

Voici quelques joueuses, et pas les moindres, qui seront au Stade IGA.

– Troisième mondiale, Aryna Sabalenka devient maintenant la première tête de série.

– Bianca Andreescu, gagnante de la finale de Toronto devant Serena Williams en 2019.

– Simona Halep, ex-numéro un de la WTA et titrée à Montréal en 2016 et 2018. Elle effectue un retour après une blessure.

– Sloane Stephens, championne 2017 des Internationaux des États-Unis.

– Leylah Annie Fernandez, qui a reçu un laissez-passer de Tennis Canada pour le tableau principal. C’est bien mérité.

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